(in English below)
Depuis le début du confinement, ils ont un système. Il a bien fallu, parce qu’au début, ça ne marchait pas. Dans les pieds l’un de l’autre toute la journée, c’était pas possible. Au bout d’une semaine, elle en était à trois, voire quatre fessées par jour. Ça ne laissait pas beaucoup de temps pour les réunions Zoom, ça, et franchement, ses fesses avaient un peu de mal à suivre. Et elles avaient mal tout court, aussi.
Donc, le système. Au lieu de passer à la proverbiale casserole tout de suite, il lui fait noter ses bêtises dans un petit carnet qu’ils laissent sur la table basse du salon. Ça donne quelque chose comme ça :
Lundi – 9h25 – lâché un ‘p*tain’ quand j’ai renversé mon café sur le bureau.
(Il n’aime pas les gros mots.)
Mardi – 10h40 – Dansé seins nus derrière son ordi portable pendant sa téléréunion avec le patron
(Il aime ses seins, mais là, il est au boulot.)
Mardi – 16h – fait la tête et refusé de lui parler jusqu’au diner parce qu’il ne voulait pas que je fasse des lasagnes pour le quatre-heure, mais honnêtement c’est vraiment [gribouillis illisibles]
(ne pas garder la ligne, c’est une chose, mais se comporter comme une gamine capricieuse, c’est non)
Jeudi – 14h03 – Gribouillé un zizi dans le Grand Carnet de Punition Très Important
(Franchement ?!)
Arrivés en fin de semaine, ils font les comptes, et, si besoin, elle est punie. Jusqu’à présent, il y a eu besoin. Il se demande même si elle n’en profite pas un peu, la miss. Au final, une grosse punition, c’est sans doute moins que le cumul dans la semaine. Mais au moins, il peut lui faire rendre des comptes et, petit à petit, il y a moins de choses dans le carnet. Ou des choses moins sérieuses, au moins.
Cette semaine, cependant… Ce n’était pas une bonne semaine. C’est les nerfs, ça, et la pluie. Rester isolée, ça ne lui réussit pas, mais alors pas du tout. Bah ouais. Elle était grognon, là, elle l’avoue, c’est bon ? Pffff.
Il s’assoit sur le canapé pour faire les comptes. Pas de carnet. Sur le meuble télé, peut-être ? Elle ne sait pas, elle ne l’a pas vu. La dernière vois qu’elle l’a utilisé ? Bof, il y a deux semaines, peut être ? Sourire innocent. Sérieusement ? Peut-être hier… Oui elle l’a remis sur la table. Non, elle ne l’a pas caché. Elle n’oserait pas, voyons, quelle idée… Ce manque de confiance, alors, c’est consternant. Non, elle ne se moque pas. Non, non, elle ne prend pas ce ton moqueur exprès. Oui-oui, elle arrête tout-de-suite-sinon-ça -va-barder. Oui m’sieur.
Il fait le tour du salon, de la cuisine, pas de carnet. Il commence à perdre patience. Ils avaient un système ; si elle préfère les punitions instantanées, elle peut le dire ! Pas sur que ses fesses apprécient, mais c’est toujours une option ! Elle boude. Non, elle ne veut pas de fessées tous les jours, mais elle ne l’a pas, son fou… fichu carnet. De toute façon, il sait très bien ce qu’il y a dedans, non ?
Il le sait. Et c’est pas joli-joli… Mais il veut faire les choses correctement. Alors elle va chercher le carnet, elle a cinq minutes, après ça il va chercher le paddle, et elle ne va pas aimer ce qui va suivre.
—Mais je l’ai pas ton carnet, putain !
Elle se couvre la bouche des deux mains, les yeux écarquillés. Oh non. Oh non non non non… C’est sorti tout seul. Elle est stressée. Elle est désolée. Elle… Elle…
Elle est penchée sur le bureau, des larmes plein les joues. Ses fesses sont cramoisies, brulantes, douloureuses. Elle serre les dents quand un autre coup de paddle ajoute à sa douleur. Elle pleure. Elle est désolée, elle ne sait pas ce qu’elle a. Elle fera des efforts, promis. S’il te plait ? Il fait une pause. Elle souffle. Elle a les yeux fixés sur le bureau. Elle essaye de trouver quelque chose pour la distraire de l’incendie de sa croupe. Il n’y a rien. Des papier, des stylos, un carnet, un ordi… Un carnet ? Non mais… Il se fiche d’elle ?
Elle se relève, le carnet à la main. Et c’est quoi ça ? Ce serait pas le divin carnet ? Ah oui, il l’avait pris hier soir pour jeter un œil. Ah bah il est gonflé, le monsieur. Oui, oui, elle devait être punie mais il a fait fort là, non ? Et il l’a accusée pour rien ? Franchement, c’est pas juste.
Ah non, non, les bisous ça suffit pas ! Il se prend pour qui ? Ça, c’est un mois d’amnistie, minimum. Bon, une semaine ? Quatre jours, okay. Mais s’il le perd encore, c’est elle qui brandira le paddle, non mais oh…

Since the start of lockdown, they have a system. They had to because at the start of it, things just didn’t work. In each other’s way all day, it just wasn’t doing it. After a week, she was getting three or even four spankings a day. It didn’t leave much time for Zoom meetings and, honestly, her bottom was having trouble keeping up.
Thus, the system. Instead of getting it there and then, he asks her to write all her misbehaviours in a little notebook that they leave on the living room’s table. It goes a little like this:
Monday – 9:25am – said ‘f*ck’ when I spilled my coffee all over the desk
(He doesn’t like rude words)
Tuesday – 10:40am – Danced topless behind his laptop as he was having an online meeting with his boss
(he likes her breasts, but he’s working)
Tuesday – 4pm – sulked and refused to talk to him until dinner because he wouldn’t let me make lasagne for an afternoon snack, but frankly that’s [illegible scribbles]
(not keeping to the diet is one thing, but acting like a wilful brat is a no-no)
Thursday – 2:03pm – Scribbled a willy in the Big Big Very Important Punishment Notebook
(Honestly?!)
At the end of the week, they tally it up and, if needs be, she gets punished. So far, she’s needed it. He even wonders if she doesn’t do a little of it on purpose. After all, one big punishment is still probably less than the sum of all of her misbehaviours in the week. But at least he can hold her accountable and, little by little, there are less things in the notebook. Or less serious things, at least.
This week however… It wasn’t a good week. It must be nerves. And the rain. Being isolated doesn’t become her, not at all. Yeah, she was grumpy, so? She admits it, all right? Pffft.
He sits on the sofa to make the tally. No notebook. On the TV stand perhaps? She doesn’t know, she hasn’t seen it. Last time she saw it? Meh, two weeks ago maybe? Innocent smile. Honestly? Maybe yesterday… Yes, she put it back on the table. No, she didn’t hide it. She wouldn’t dare, of course… That lack of trust is just appalling… No, she’s not being funny. No, no, that mocking tone isn’t on purpose. Yes, yes, she stops it right now or-else-she’s-going-to-regret-it. Yes, Sir.
He goes around the living room, around the kitchen, no notebook. He’s starting to lose patience. They had a system; if she prefers instant punishments, she just has to say! Not sure her bottom would like it, but it’s always been an option! She sulks. No, she doesn’t want daily spankings, but she doesn’t have his fu… fudging notebook. Anyway, he knows what’s in it, doesn’t he?
He knows. But he wants to do things fairly. Thus, she will get the notebook; she’s got five minutes, then he’s going to get the paddle, and she won’t like what is going to follow.
“But I don’t have your damn notebook, for fuck’s sake!”
She covers her mouth with both her hands, eyes wide. Oh no. Oh no no no no… It just came out. She is stressed. She is sorry. She… She…
She is bent over the desk, tears rolling down her cheeks. Her buttocks are crimson, burning, painful. She grits her teeth when another slam of the paddle adds to her pain. She’s crying. She is sorry; she doesn’t know what’s wrong with her. She will make lots of efforts, she promises. Please? He pauses. She breathes. Her eyes are down, looking at the desk. She tries to find something to distract her from the burning fire in her rump. There isn’t anything. Papers, pens, a notebook, a laptop… A notebook? Is he kidding her?
She gets up, notebook in hand. What’s this? Isn’t it the Holy Notebook? Ah, yeah, he had taken it last night to have a look. Well he’s got some nerve, mister. Yes, yes, she had to be punished, but he went a bit overboard, didn’t he? And he falsely accused her? Honestly, it’s unfair.
Oh no no, kisses aren’t enough! Who does he think he is? It’s a month’s amnesty, at least. Right, a week? Four days, okay. But if he loses it again, she’ll be the one wielding the paddle…